Pour simplifier, on parle de « la labradorite », sans forcément préciser son origine. Toutefois, il y a des différences entre ces pierres fines selon leur région d’extraction.
Les labradorites du Canada et celles de Madagascar, typiquement, se distinguent sur certains points. À l’occasion de ce petit guide, vous allez découvrir des subtilités, des détails. Mais ils ne sont pas négligeables pour autant.
Ils montrent toute la richesse et la diversité de nos ressources minières, d’un continent à l’autre. Alors, prêt(e) pour un voyage placé sous le signe de la labradorite ?
La labradorite : où trouver cette pierre fine ?
Nous venons de citer le Canada et Madagascar comme faisant partie des lieux où l’on exploite les gisements de labradorite. Ce seront nos deux localités « vedettes » pour cet article, mais voici tout de même d’autres endroits parmi les sources existantes :
- Les États-Unis
- L’Inde
- La Russie
- La Finlande
Il serait un peu compliqué de dérouler un comparatif pour chacun de ces pays. C’est pourquoi nous avons décidé de nous focaliser sur le Canada et la fascinante île de Madagascar.
Précisons que les deux localités entretiennent un lien important avec cette merveilleuse roche.
- C’est dans le Labrador, une région qui se situe à l’Est du Canada, que la labradorite a été découverte. Il n’y a donc aucun rapport avec le chien du même nom ! Un certain Adolarius Forster a tout simplement baptisé sa trouvaille en fonction du lieu d’extraction.
- À Madagascar, le rôle joué par cette pierre naturelle est essentiellement commercial. Même si elle y revêt aussi une dimension symbolique, évidemment. L’industrie minière liée à l’exploitation de la labradorite permet, encore aujourd’hui, la génération et le maintien de nombreux emplois sur l’île. Un large effort de distribution, par-delà d’exploitation, contribue à la santé économique globale du pays.
Voyons maintenant, plus précisément, quelles sont les différences entre les labradorites du Canada et celle de Madagascar.
Madagascar, Canada : La couleur, un facteur de distinction
Bien sûr, dans tous les cas, la pierre est splendide et permet la confection de bracelets en labradorite splendides. Celle qu’on qualifie parfois de « pierre magique » (cela reste une expression) ravit les regards depuis plusieurs siècles.
Lors de sa formation géologique toutefois, elle peut se vêtir de nuances différentes.
- Les labradorites extraites à Madagascar se déclinent en un panel plus large de couleurs. Leurs « robes » affichent une meilleure variété. Parmi les déclinaisons, on compte le bleu clair, le vert foncé ou encore le jaune.
- Celles qui naissent dans le ventre des terres canadiennes se « contentent » d’osciller entre le bleu-gris et le vert-foncé.
D’une certaine manière, et même si ce n’est pas un concours, la labradorite de Madagascar s’avère plus subtile au niveau de leur diversité esthétique. Cela permet d’apprécier particulièrement la labradorescence, ce phénomène de brillance tout particulier… tirant justement son nom de cette pierre fine !
Labradorite au Canada et à Madagascar : des différences de qualité ?
Il est difficile de faire une moyenne concernant la qualité des minéraux extraits d’une région à l’autre. Toutefois, au fil des ans, les experts ont constaté que les variantes canadiennes jouissaient une plus grande robustesse. Cela se ressent parfois sur les prix pratiqués.
On constate également un supplément, variable mais palpable, en ce qui concerne la pureté du minéral. Les roches extraites en Amérique du Nord sont moins souvent en contact avec d’autres pierres.
Cela n’empêche pas les passionnés de lithothérapie d’apprécier les deux déclinaisons. Toutefois, là encore, il y a des distinctions à connaître…
La labradorite : une Pierre de protection… ou d’imagination ?
Nous entrons là sur un terrain relevant de la croyance. Pour autant, c’est au fil des témoignages que les grands principes de la lithothérapie se sont formés.
Concernant les labradorites du Canada et de Madagascar, voilà ce qu’on peut dire :
- On considère celles du Canada comment étant particulièrement protectrices. Elles formeraient, pour parler métaphoriquement, un « bouclier » contre les mauvaises énergies.
- Celles de Madagascar assureraient une fonction relative à l’esprit. Au pouvoir de création et au développement de l’imagination.
Tout cela ne relève pas d’une science traditionnelle : chacun(e) se forgera donc sa propre opinion au moment de porter des bijoux en labradorite ou d’utiliser les roches sous leur forme brute.
Labradorite de Madagascar ou du Canada : un trésor dans les deux cas
Ce comparatif n’enlève rien aux qualités de la labradorite, quel que soit l’endroit dont elle vient. Ce sont surtout les grands amateurs de géologie et/ou de lithothérapie qui saisiront et apprécieront les différences.
En tout cas, ces variations montrent que pour une même préciosité, Mère Nature a encore de quoi nous surprendre. C’est aussi ce qui rend les pierres fines aussi exceptionnelles. En vous souhaitant d’en profiter pleinement… quelle que soit leur origine !
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